L'archéologie préventive
Le patrimoine archéologique est protégé par l'État qui dispose en région de services dédiés[1] chargés de prescrire et de contrôler l’exécution des fouilles, afin de le sauvegarder, de l'inventorier et de l'étudier. Dans le cadre d'un projet d'aménagement public ou privé et afin d'éviter toute destruction éventuelle de vestiges, il peut décider de sonder et d'évaluer le potentiel d'un site par le biais d'un diagnostic archéologique. Si celui-ci se révèle positif, il peut juger nécessaire de prescrire une opération de fouille préventive afin de collecter plus en détail les données scientifiques. Le maître d’ouvrage procède alors, sous contrôle de l’État, à une opération archéologique confiée à un opérateur agréé.
Depuis sa création, ARCHÉOPOLE a réalisé plus de 100 opérations de fouilles archéologiques préventives en milieu urbain et rural présentant des contextes archéologiques et chronologiques très diversifiés : nécropoles, lieux de culte, ateliers artisanaux, axes de circulation, occupations rurales, chenaux, etc.
En dehors des études spécifiques confiées à des laboratoires extérieurs, la parfaite connaissance du terrain et de ses spécificités permet à ARCHÉOPOLE de gérer de manière autonome toutes les étapes de la réalisation du rapport de fouille (études de mobiliers, mise au net des relevés, PAO, photographie, cartographie, reproduction).
Conjointement à ses opérations de fouille, notre société participe activement à des Projets Collectifs de Recherche (PCR) et des ateliers afin de mettre en commun ses données scientifiques et de confronter les résultats de ses travaux avec ceux des autres institutions.
[1] Les services régionaux de l'Archéologie (DRAC-SRA)